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Polar Magazine
5 janvier 2023

Crimes dans le haut nivernais- Une enquête du commissaire Merle de Michel Benoit.

4 haut nivernais - Copie

Dans Crimes dans le haut nivernais, Merle se retrouve dans le petit bourg de Menou pour enquêter sur la mort d’une femme retrouvée assassinée chez elle un 2 janvier. On constate la rudesse du climat et celle du travail des habitants de cette région du centre du département, en grande partie ouvriers agricoles. Rapidement Augustin Merle va être intrigué par le tatouage d’un papillon gravé sur l’épaule de la femme. Un tatouage dont l’encre délavée renfermera bien des secrets et qui sera l’une des clefs de cette énigme. 

Une fois de plus, Merle va devoir trouver la réponse à une série d’assassinats à l’heure où les habitants d’un petit village se réunissent pour se souhaiter leurs vœux de bonheur. Mais après tout, se dit-il, le bonheur ici-bas n’est qu’une vaste imposture que l’on inculque à l’homme dès sa naissance…et la vérité n’est pas toujours là où on l’attend…Il n’y a aucun doute : cette maison ne respire pas le bonheur ! La femme qui gît devant Augustin Merle, le célèbre commissaire nivernais, non plus, à en croire son visage figé et son corps recroquevillé allongé sur le sol de sa chambre. 

C’est la 20e enquête du commissaire Merle. C’est la seconde fois que Le haut nivernais est évoqué par l’auteur. La première fois c’était dans «  l’écluse N°47 bis », un roman essentiel parmi l’ensemble des romans, car c’est à la fin de cette enquête et après l’avoir résolue que Merle apprend la disparition de sa femme.  

Si l’énigme est importante bien sûr, le côté intrusion chez les gens que l’on découvre dans mes livres est essentiel.

Dans les romans de Merle, tout est dans la forme, il y a entre le criminel et l’homme de tous les jours, celui que l’on croise dans la cage d’escalier, celui aux côtés duquel on travail ou celui à qui l’on dit bonjour tous les matins, que l’épaisseur d’une feuille de papier.

« C’est ce que j’appellerai la banalité du crime » nous confie Michel Benoit. On se rend compte très vite que chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu’un.

Crimes en haut nivernais - Editions Rue des Boucheries- Novembre 2022- 7,80€

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